Retrouver un cycle menstruel harmonieux :

Un cycle physiologique dure en moyenne 28 jours avec une durée des règles d’environ 4 à 5 jours.

Lors des jours où le sang est le plus abondant , le change de serviette ne doit pas être supérieur à 6 fois par jours.

La coloration du sang est rouge dès le début des règles et ne présente pas de caillot.

Et avant tout, un cycle physiologique n’est pas douloureux.

Un cycle douloureux lors des règles :

On retrouve très fréquemment un utérus pas ou peu mobile lorsque le cycle est douloureux avant et pendant les règles.

L’utérus peut être en état de fixation antéversé ( fléchit vers l’avant ). Il doit alors se contracter beaucoup plus fort pour faire sortir le sang de la muqueuse utérine. Ces contractions utérines seront source de douleurs.

Il se peut également que l’utérus soit en état de fixation rétroversé ( le corps utérin est plus proche du rectum ). Lors des cycles il peut y avoir une incidence sur le transit qui s’accélère ou au contraire se ralenti. Le manque de mobilité de l’utérus pourra également être source de douleur.

L’utérus peut également être décentré avec un col utérin et un corps utérin qui ne sont plus dans le même axe, ce qui provoque des difficultés d’écoulement du sang qui peut être très foncé au début des règles et même parfois présenter des caillots.

Lorsque le cycle est douloureux après les règles il peut être utile de consulter un gynécologue ou une sage femme et de vérifier par échographie qu’il n’y est pas des tissus dans la cavité pelvienne en état d’adhérence ( collés les uns aux autres ) comme cela peut être le cas lors d’endométriose ou adénomyose.

L’ostéopathie en gynécologie permettra de soulager durablement les douleurs de règles en redonnant de la mobilité au corps et au col utérin et en travaillant sur l’état de tension du périnée ( moteur qui se contracte et se relâche ) afin que celui ci puisse entretenir le mouvement des organes du petit bassin.

Un cycle douloureux lors de l’ovulation :

Lorsque les trompes et les ovaires sont pas ou peu mobiles, il est possible de ressentir des douleurs lors de l’ovulation.

A chaque ovulation, l’ovocyte qui a pu atteindre un état de maturation optimal va devoir cheminer jusqu’au corps utérin pour être fécondé ou expulsé naturellement par les règles.

Il doit alors pouvoir sortir de l’ovaire concernée et passer par la trompe utérine.

Lorsque l’une ou l’autre n’est pas assez mobile , l’utérus va devoir se contracter d’avantage pour aspirer l’ovocyte jusqu’à lui et ainsi provoquer des douleurs ( en général du coté peu mobile ).

Les techniques internes de libérations des trompes et ovaires permettront de faciliter le passage de l’ovocyte à l’ovulation et de supprimer les douleurs.

Les troubles du cycle :

Il se peut qu’il y ai une absence totale de cycle ( aménorrhée ) ou au contraire des cycles très abondants ( ménorragie ) ou des saignements en milieu de cycle ( métrorragies ).

Le rythme de cycle peut également être perturbé. Il peut être très court ( moins de 26 jours ) ou au contraire très long ( plus de 32 jours ).

Lors des changements de vie hormonaux tel que la puberté, la pré-ménopause ou ménopause on peut également observer des modifications du cycle.

Dans ces cas là, l’ostéopathe s’assurera du parfait équilibre hormonal de l’ensemble du corps avant de traiter la sphère gynécologique par voie interne.

On retrouvera parfois un manque de mobilité crânienne ne permettant pas une bonne communication entre les glandes maîtresses ( hypophyse, hypothalamus et glande pinéale ) et les autres glandes hormonales.

Parfois un manque de mobilité de la thyroïde sera responsable d’un trouble de cadence et de rythme entre les différentes glandes endocriniennes.

Il se peut aussi que le foie soit surchargé par une alimentation trop riche ou une prise de médicament entraînant une synthèse hormonale insuffisante pour permettre un bon équilibre endocrinien. Il pourra aussi ne plus assurer un retour veineux efficace ce qui provoquera une stase veineuse dans le petit bassin ( sensation de pesanteur, règles hémorragique, hémorroïdes ).

Les reins trop sollicités par une vie active stressante pourront également impacter l’état d’énergie général du corps et créer un état de déséquilibre hormonal. Les reins et les glandes sexuelles ( ovaires et testicules ) travaillent intimement ensemble et seront donc normaliser ensemble pour permettre une communication optimale.

Les fibromes et ovaires polykystiques :

Les fibromes sont des amas de sang logés dans l’utérus ou dans sa paroi.

Ils sont le signe d’une congestion pelvienne où l’utérus en manque de mobilité ne pourra pas se drainer efficacement.

Ce manque de mobilité comme nous l’avons vu plus haut est lié à une pompe périnéale peu efficace ( périnée pas assez ou trop tendu ) ne permettant pas le drainage des organes et une bonne communication hormonale.

Les ovaires polykystiques sont également liés à ce manque de mobilité locale où les follicules matures n’arrivent pas à être évacués efficacement.